• J'ai retrouvé les cours d'initiation qu'on avait suivis l'an dernier.

    D'où il ressort :
    Que le prof disait déjà des trucs de ouf.
    Que j'écrivais beaucoup + gros, si j'avais continué à ce rythme, cette année j'aurais dévasté la forêt amazonienne.
    Que je faisais déjà des p'tits points partout dans les marges des feuilles quand je m'ennuyais °mais pourquoi Diable des petits points ?°.. : ' . : ' :
    Que j'écrivais des trucs bizarres dans les marges, genre ANATALA. Puis EVIDENCE PRESENCE PROVIDENCE. Puis Sunshine. Et un dessin d'oeil (tout ça dans la même marge). Plus loin, une salamandre obèse.
    Que Cham posait plein de questions indiscrètes au crayon de papier “A quoi penses-tu le + souvent ces temps-ci ? Comment vont tes relations ? Que penses-tu des relations des autres ?” auquelles je me gardais bien de répondre explicitement. Alors que j'avais rien à cacher.

     

    L'une des caractéristiques du cours de philo, c'est la question existentielle qui revient tous les 30 secondes dans le meilleur des cas : "Monsieur, vous pouvez répéter ?" Alors des fois, Monsieur... tiens si on lui trouvait un surnom ? Monsieur... Sweeney Todd ! Ouais, ça lui va bien, un nom de tueur fou qui chante, c'est lui tout craché ! Bon eh ben parfois, il en a marre. Alors il nous égorge pas, parce que sinon on lui ferait un procès (et puis parce que c'est le monopole de notre fermier historien), mais il s'amuse comme il peut :

    "Monsieur, vous pouvez répéter ?
    Sweeney : "Je rererererererererépète".

    "Vous pouvez répéter depuis le début ?"
    Sweeney : "De l'année ?"

    “Vous pouvez répéter à partir de “La durée est une question de rythme” ?”
    Sweeney : “A partir de la durée est une question de rythme.”

    Je me demande si le soir, quand il rentre chez lui, il élabore des répliques qui tuent pour le lendemain. En fait c'est pour ça qu'il se déplace à vélo : pour élaborer. Après, il peut ponctuer ses cours de phrases à double-sens °involontaire° et mots d'esprit.

    Nous avons achevé vendredi dernier l'étude détaillée (ô combien détaillée...) du livre I des Politiques d'Aristote. La lecture de cette oeuvre nous a plongé dans un sentiment d'exaltation difficilement répressible. D'où le "Bon les p'tits zamis, on écoute là." Genre on est ses potes, nan mais je rêve... Ya plus d'respect. C'est Nanou qui a lu le chapitre 10. “Vous pouvez reprendre votre souffle, on n'est pas pressés.” Nanou [grandiose] : “C'est parce que j'ai envie de savoir la fin, j'me demande comment ça va finir !”

    "La nature ne fait rien en vain, or de tous les animaux, seul l'homme a le logos. Vous imaginez les chiens qui se taillent une buvette au coin de la rue ?" Swani : "Une buvette ??" Cham : "bAvette" Sw : "C'est ridicule quand même."

    [Tentative d'écriture de la main gauche sur une dizaine de lignes, histoire d'avoir quelque chose d'enrichissant à faire]


    La démonstration

    Chapitre drôlissime. On retiendra l'histoire de Jaqueline la poule. “Tout dépend de votre cadre théorique. Dans notre monde, les poules n'ont pas de dents. Mais imaginons que je prends un vaisseau spatial et que je débarque dans un monde où les poules ont des dents. Je dois me défendre contre les martiens, si je fais ami-ami avec une poule qui a des dents, je lui trouve un petit nom, disons que je l'appelle Jaqueline, et après je dresse Jaqueline pour qu'elle attaque les martiens en les mordant. Bon eh bien là, le raisonnement -Toutes les poules ont des dents, or les canards sont des poules, donc les canards ont des dents- devient à la fois valide et en adéquation avec notre monde.”

    Ce cours a donné lieu à des raisonnements brillants : Supposons que je sois vert et martien, alors cela signifie qu'il y a des terriens qui ne sont pas martiens. Or il n'y a pas de terrien qui ne soit pas martien. Donc... je ne suis ni vert ni martien.

    La conscience, l'inconscient et le sujet :

    Lorsqu'il écrit ce texte, Descartes est déjà connu. Pour faire image, il est au milieu du guet.

    On s'aperçoit qu'on s'est trompé. Evidemment, quand on a le nez collé sur les vêtements l'événement, on peut se tromper.

    Les pensées, et donc toutes nos représentations qui prétendent avoir un contenu de réalité, sont disqualifiées. Car quand on dort, on a le sentiment de la réalité. N'est-on pas en permanence plongé dans une illusion ? Et là, vous avez reconnu le scénario de Matrix, très en avance sur son temps le p'tit René ! Tout le monde a fait ça, en 4ème, à la fin d'une rédac' qu'on savait pas comment finir, on est parti un peu dans tous les sens et puis hop "Et il se réveilla et se dit -Ouf, ce n'était qu'un rêve.” / Nanou : Comment il sait ??

    Intentionnalité : fonction de viser que permet le flux des vécus tel il détermine un champ temporel susceptible des objets d'émerger dans notre esprit. / Il a pas oublié des mots là, le gars Husserl ?

    Théorie et expérience :

    La démarche expérimentale : on observe les faits, on fait des hypothèses/on se creuse la cervelle -quelle ignoble expression quand on y pense- et on construit des expériences. L'hypothèse qu'on retient, c'est celle qui aura droit aux feux de la rampe.

    On n'observe pas une cause, on la suppose. Dans le cas des canaux sur Mars, on avait imaginé une cause bien fantasque. Et puis il y a cette histoire de l'orbite d'Uranus °Nan bon là c'est pas drôle mais... modr quand même =)°

    Il faut parfois débrouiller les chevaux l'écheveau des faits. 

    On enfonce le clou avec le marteau de la logique.

    A partir de là, quid de Hume ? ... Me regardez pas avec ce regard tétanisé proche de la dépression ! / Cham : la tétanie est donc un signe avant-coureur de la dépression.

    Soit l'hypothèse : le polyéthylène flotte dans l'eau douce. Alors vous prenez un brave morceau de polyéthylène, tout ce qu'il y a de plus honnête, et vous lui dites “Vas-y petit, nage !”

    Instant mémorable : le schéma de la fontaine de 10,33 mètres de haut. Avec graduation et tout et tout. “Et tout en haut, qu'est-ce qu'il y a ? ... Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?” °Ne pas chercher à comprendre, merci.°

    Le travail et la technique :

    Monsieur Sweeney Todd a une dent contre l'automobile, c'est sûr. Si on avait noté tous les griefs dont on peut l'affubler, on aurait rempli une bonne page recto verso.

    “Oui mais Monsieur, les gens sont fascinés par la vitesse mais c'est parce qu'on se rend pas compte qu'on va vite...” “Oui bien sûr, les prisons sont remplies d'innocents...”

    La prise de contrôle du monde par les machines est impossible puisque les machines sont bêtes. C'est vrai, un ordinateur, c'est stupide comme animal. Les ordinateurs, c'est Renfield, vous savez, celui qui trie les ailes de mouches en attendant que le MAIIIITRE arrive...

    Le cacao, ça va bien un moment mais ça nourrit pas son homme.

    Temps, Existence et Mort :

    C'est comme saisir de l'eau avec les mains. L'eau c'est glissant.

    Vous connaissez Achille la Tortue ? C'est pas La Fontaine hein. / Swani : Achille La Fontaine, ça serait plus original que Jean. / Cham : Et Franklin la Tortue ?

    Le temps fonctionne un peu comme l'entretissement d'une corde.

     

    Et puis des fois, surtout le lundi soir de 17h à 18h, on est disons, quelque peu dissipés, c'est notre troisième heure philophobique de la journée. Alors, M. Sweeney Todd essaie de nous calmer :

    Alors on va étudier une stratégie de contournement, le falsificationnisme... bon, attendez la fin de l'heure pour tomber dans le délire pur. °Genre on n'y est pas déjà°

    A., qu'est-ce que je viens de dire ? Vous ne savez pas. Bon, eh bien j'étais en train de dire qu'A. est un fieffé coquin. [pince sans rire le prof] Bon. Donc ça ne répond pas au problème de l'induction.

    Bon allez, on se disperse pas.

    On ne profite pas de manière perfide et odieuse du fait que j'ai le dos tourné !

    Bon, sileeenceuh. [Virage dans les graves]  SILENCEEEUUUh.

     

    Et parfois, au contraire, plus rarement, il pose une question tellement palpitante que tout le monde retient son souffle... et se garde bien d'émettre une réponse. Alors il essaie de nous motiver :

    Je vois qu'un morne silence s'abat sur la salle...

    J'ai l'impression de débarquer de Mars et de vous parler de la faune exotique avec des animaux à trois yeux.

    C'est bizarre, ça. Hein ? Vous le sentez que c'est bizarre ??

    Vous me suivez ? Qui ne dit mot consent, attention.

    Il y a donc une différence entre la notion et l'objet sur lequel porte la notion. Vous me suivez ? Là je me sens comme le mec qui fait un one-man show et qui se rend compte que la salle est vide. C'est un grand moment de solitude.



    Pour nous convaincre, il s'adapte à notre niveau de langue :

    Quand on roule sur des chemins cabossés, je veux dire défoncés, [...].

    Et là il est, pour le dire très vulgairement, “au fond du trou”.

     

    Mais il a aussi ses petites préférences linguistiques, ses petites blagounettes et ses centres d'intérêt caucasses :

    Alors là, on a affaire à un immatérialiste, ce qui est assez piquant.

    Je parle d'un film au sens cinématographique.

    Là je reprends un terme que j'avais déjà introduit subrepticement.

    La mémoire est constitutive de la mémoire. °Bon j'avoue, sur ce coup-là, c'est sûrement moi qui aie noté n'importe quoi.°

    Bon je vais vous rendre le devoir sur Spinoza... C'est un catastrophe. NAN C'EST UNE BLAGUE ! [En levant les mains pour se protéger, prudent quand même]

    Grouncho Marx, vous savez, c'est le mec avec une grosse moustache et un gros cigare qui fait des blagues débiles mais drôles quand même. “Je ne supporterais pas de faire partie d'un club qui m'accepterait comme membre.” C'est drôle ! Bon, c'est un humour un peu intellectuel. °D'où il ressort que les blagues intellectuelles sont débiles.°

    Un raisonnement n'a de forme valide que si la conclusion est nécessairement vraie. Par exemple : Tous les professeurs de philosophie sont intelligents. Quelques personnes intelligentes sont ignares. Quelques professeurs de philosophie sont ignares. C'est vous dire si on peut arriver à des invraisemblances ! Bon eh bien c'est pareil pour le raisonnement suivant : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère. Parmi vos réponses, yavait vraiment des explications étranges. Enfin j'me suis bidonné, c'est toujours ça. °Ce prof est un sadique fier de lui. Un prof quoi.° De toute façon, il paraît que c'est l'emmental qui a des trous et pas le gruyère.



    On a appris à faire un bon commentaire :

    Parfois le thon ton est polémique. Parfois il est ironique à souhait.

    Le but c'est d'avoir une bonne note, c'est pas de donner son avis.

    La conclusion, c'est le numéro complémentaire, comme au loto, on peut gagner beaucoup d'argent en jouant le bon numéro. On tire les acquis du commentaire, c'est le bouquet final.



    Et puis bien sûr, le cours de Philo, comme n'importe quel cours qui se respecte, c'est un certain nombre de pensées à haute teneur hilarante, amplies de philosophitude, cela va de soi :

    Avec Cham, délire sur “Il m'aura TOUT fait !”

    Nanou qui découvre parmi ma toison d'ébène un CHEVEU BLANC “Putain c'est dingue on dirait du fil de pêche !” °Je suis VIEEEILLE !°

    Cham, si t'as une explication du "village triton" je suis preneuse, je me souviens que c'était drôle mais je sais plus pourquoi (peut-être un rapport avec le village et la tribu)

    Quel est l'état de l'environnement à laisser aux générations futures ? / Cham : Merci de laisser cet endroit dans l'état où vous l'avez trouvé.

    Bon, on ne va pas trop s'étendre... / Cham : Comme le linge.

    Cham : Vertu, ça fait penser à laitue.

    Trotinette : J'aime bien les oiseaux. Mais pas morts.

    Domaines qui peuvent prétendre fonder la connaissance : le sensible est le premier candidat. / Nanou : Pour le sensible, tappez 1.

    Kant s'intéresse à la science newtonienne. Vous savez, la gravitation universelle avec F= m pi sur d² / En choeur : Il va pas recommencer !!

    Trotinette : Quand il te regarde, il faut qu'tu pétilles !

    Cham : C'est comme si genre... t'es catholique... mais tu t'opposes à toute forme de religion.

    Nanou : C'est CON ! C'EST CON ! ... euh... pardon.

    Cham [pas con] : Puisque Dieu fait ce qu'il veut, il peut avoir créé un monde sans lui.

    Sweeney Todd : J'vous préviens, ya du jargon ! / Cham : on dirait du poisson.

    Cham : Y a un CROQUE-MITAINE SUR LE MUR !!

    Cham : Putain Marine tu vas pas faire ta loi, ok ?

    Swani : Pfff j'en ai marre / Cham : T'as perdu le conatus ? °





    Par contre, ya un truc insupportable chez ce prof. Je l'aime bien pourtant, malgré ce que j'ai l'air de dire. Mais franchement, Monsieur Sweeney Todd, par pitié. Arrêtez de voir de la confusion dans nos dissertations là où tout est clair comme de l'eau de caillou pour nous. Et SURTOUT. Mais là je suis sérieuse. Arrêtez de remplir nos marges de “soit.” Soit c'est BON soit c'est MAUVAIS mais c'est pas "SOIT." tout court !!

     

    Swani.

    PS : Le copier-coller est la + grande invention de ce siècle. (Et je m'en fous que ça date du siècle dernier)


    3 commentaires
  • Bonjour à tous !

    Ceci est le premier article officiel de Nanou [ c'est à dire autre que le premier essai ridicule du blogg et que celui réssucité par Swani ].
    Oui bon c'est un peu tard, c'est vrai, mais je suis quand même contente que des gens nous lisent... Enfin je suppose, puisque ces aimables créatures ne commentent que les articles de Swani -_-... Traduction : Et nous alors ? Merde ! Non mais c'est vrai, quoi, sur Skyblog on a au moins 25 commentaires par article ! [ dont 14 sont des pubs et 7 des insultes, mais bon, faut comprendre, là sur blogg on se sent seules... Snif. ]

    Bon blague à part si vous voulez savoir qui je suis, regardez la plus belle photo des quatre [ et puis si vous voulez mon numéro y'a pas de problème, surtout si vous êtes désespéré comme moi. Et de sexe masculin, de préférence ].

    Deuxième blague tordante à part, c'est vrai que ce blog n'avance pas beaucoup, mais bon pour la moitié du TGL, on est hypeeeeer occupées à mettre des tofs de nous et nos sista en maillot de bain près de la piscine trois boudins de Tata Janine l'année dernière, et aussi à écrire des textes de déclaration de big love à notre best des bests. Vous comprenez que bon, quand même, on a des priorités. Faut pas abuser non plus, quoi.

    Mais pas d'inquiétude, pour parer à cette panne d'inspiration aussi honteuse qu'inadmissible, Swani est en train de nous concocter un petit article à base de citations professorales dont elle a le secret...et les marges gribouillées =) [ Ceci était une peurfècte dimon'strwaillecheune de comment se débrasser de l'article suivant ! Brillamment exécutée, oh je m'aime ! =D ].

    Il est inutile de préciser chers lecteurs que des précautions sont à prendre avant de venir sur ce blogg, comme par exemple boire trois litres de café ou prendre un tube entier de Juvamine, car nous n'acceptons pas les commentaires du genre "zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz", trop explicites, et chez nous au TGL, on aime la subtilité.

    Je vous souhaite donc une bonne lecture soporifique, et me congédie mézigue-même de ce blogg.

    [ Le jeu officiel de cet article ? Poster le commentaire publicitaire le plus pourri possible toutes catégories confondues (y compris le genre pub skybloguesque, jacky tunning ou chaîne improbable). A vous de jouer les potesses (les autres aussi peuvent participer bien entendu). A  gagner : un abonnement d'une semaine à Crochet-Poterie-Macramé Magazine ! ]

     

     


    2 commentaires
  • Jeudi.
    Jour sacré du mangeage toutes les 4 ("toutes les 4" = Tam, Cécilouf, Marinette et mézigue-même) à la sacro-sainte table derrière les buffets.
    Habituellement ce jour-là, à table, on parle miam. Question de tradition. C'est celle-là même qui avait donné lieu au moment de Noël, si mes souvenirs sont exacts, à une conversation qui déboucha sur la conclusion :
    "Les p'tits Jésus qu'on mange à Pâques, ils ont une consistance incertaine". Mais aujourd'hui, la tendance était plutôt au : "Pff on a Anglais là ? Pis Histoire juste après... Oh là là et on enchaîne avec les Maths !"...

    Traduction : "Ohmondieumondieumondieu comment va-t-on faire pour supporter ça ? Les trois heures qui s'annoncent relèvent davantage de la torture que de l'enseignement de quelconque matière scolaire... Nous allons trépasser, mon petite camarade, cette fois c'est sans espoir !".

    (Ouais parce que ça paraît pas comme ça, mais on voit les choses d'une toute autre manière quand il fait beau dehors et qu'on se sait destinés à rester enfermés dans une salle trois heures durant à écouter des antiquités nous blablater de "statistics about parity todayyy", de Hitler et compères ou encore, framboise sur le mille-feuilles, de données gaussiennes et autres suites dont on se bat l'oeil avec une patte de grillon. Trois heures sans compter les interclasses et la récré, ok, mais vous admettrez que c'est long quand même !).

    Nous en étions là de nos élucubrations à fort potentiel déprimant quand Marine, jusqu'à présent étrangement silencieuse pour cause d'enfouissement de sézigue-même dans les profondeurs de sa piscine de pensées, semble donner un grand coup de pied au fond et remonter en sortant la tête de l'eau pour s'écrier :
    "On n'a qu'à faire un CADAVRE EXQUIS !?!".

    [Meuh dis donc ! C'est qu'elle serait presque génialissime ton idée mon petite cornichonne !]

    Résultat, en raison d'une absence de professeur d'Anglais (j'suis désolée, dix minutes c'est dix minutes !), le supplice était déjà moindre. Mais vint le moment de l'Histoire...

    Camille
    Cécile
    Marinette
    Moi


    ...guerre normalement courte mais dès 14 -> guerre de position jusqu'à l'arrivée des Américains => les Alliés peuvent "Le vieux canard avec une tête de musaraigne croustille en se dévissant" bouger, puis guerre de tranchées : épreuve pour les soldats sous la menace des obus, gaz asphyxiants, canons, mitrailleuses, "Le croque-mort pétillant gargouille en Italie du Sud" boue, rats, poux, cadavres, bestialité qui s'installe => loi du tallion, forme de justice "La praline effritée se fait tartir au-delà de la tartitude en faisant les galipettes" la plus primaire, déshumanisation du combattant qui agit machinalement + acceptation de la violence "Un contrôleur de train prépubère s'émoustille en se plantant un crayon dans l'oeil" donc renforcement du sentiment de camaraderie entre les soldats, ce qui est "Le sapin physiquement sympathique s'égosille en pleurnichant" fondamental pour leur survie. Après la guerre, conservation de cet esprit, d'où associations d'anciens combattants. Mutineries : les soldats "Une greluche redondante se tortille en mangeant des cracottes" ont refusé d'obéir car lassitude et peur, ordres contestés surtout après Verdun, quelques milliers de soldats très sévèrement "Le schtroumpf Sarko hypoglycémique fait des bulles dans le gosier dans éléphant" réprimés => exécutions pour l'exemple. Arrière sensible à l'impact économique de la guerre car période de pénurie et d'inflation, choc pour "La mioche qui se met du talc grelotte au dernier étage de la tour Effeil" les Français car Franc dévalué + aspect social : tous les hommes jeunes ou presque sont au front. Impact psychologique car propagande intense et bourrage de crâne "Des petits malins candides et complètement imbéciles se fouettent au clair de lune" => façon de penser nouvelle et conditionnée par la guerre : meilleure acceptation ?

     

    [Création originale de Nanouille, autrefois. Preuve que ressusciter, c'est possible quand on a des super potesses attentionnées.]


    1 commentaire
  • ° Vous savez ce que je viens de retrouver ?

    Nos cadavres exquis de fin d'année !

    C'est mon frère qui grattait dans mes papiers et qui me demande d'un coup "eh mais c'est quoi ça, un contrôleur de train prépubère s'émoustille en se plantant un crayon dans l'oeil ?"

    Nanou a déjà fait un article génialissime là-dessus mais je les re-note °au cas où l'une de nous venait à effacer son blog... sait-on jamais, il parait que tout peut arriver°

    Un cordon bleu sénile crachouille dans les vestiaires.

    Le vieux canard avec une tête de musareigne croustille en se dévissant.

    Le croque-mort pétillant gargouille en Italie du Sud.

    La Praline effritée se fait tartir au-delà de la tartitude en faisant des galipettes.

    La Mandchourie rabougrie transpire en char à voile.

    L'amateur de gastéropodes philosophe renifle l'arnica.

    Un trombone entortillé dans une écharpe mute en sautant en parachute.

    Monsier Museau-Cramé horripilant débroussaille une chaise roulante.

    Monsieur MC : Vous faites quoi les filles ? Un cadavre-exquis ?
    Votre humble narratrice, tout sourire : Oui !
    MC : Oh ! Je veux voir ça à la fin de l'heure !

    [Mouvement de panique] Viiite viiite change la dernière phrase !

    Monsieur Museau-Cramé Un lutin horripilant débroussaille une chaise roulante °ouais mais c'est beaucoup moins drôle comme ça...°

    Le sapin physiquement sympathique s'égosille en pleurnichant.

    Une greluche redondante se tortille en mangeant des cracottes.

    Le schtroumpf sarko hypoglycémique fait des bulles dans le gosier d'un éléphant.

    La mioche qui se met du talc grelotte au dernier étage de la Tour Eiffel.

    Des petits malins candides et complètement imbéciles se fouettent au clair de lune.

    Rien que pour ça, je suis presque moins totalement désespérée d'être bientôt mercredi. °

     

    [Redondance de l'article suivant que vous venez de lire, par Swani/Cécilouf] 


    8 commentaires
  • Bravo cécilette ta mise en page est très bien comme ça... ( en tout cas pour moi ).

    Et puis je suis celle qu'on voit le plus, nan franchement moi ça me va.

    Waouh premier article que j'écris sur le TGL's blogg.

    Vive noël les petits Jésus, les truffes au chocolat mangez bien (c'est le début du bonheur).

    Joyeux noël mes potesses adossées


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